SUV français : toujours au top ?

Conduite

Le 2008 en tête, au coude-à-coude

eugeot et Renault font bonne figure sur le plan de la conduite ! Le fait même globalement jeu égal avec le, la référence actuelle en la matière. Grâce à sa direction précise et à son châssis très abouti, ce dernier n’a pas d’équivalent sur son segment en matière de comportement routier : un vrai régal ! Et son trois cylindres EcoBoost de 125 ch ne déçoit pas. Assez vigoureux, il est couplé à une convaincante et douce boîte auto. à double embrayage. Ses suspensions plus souples rendent le Peugeot un peu moins adroit dans les virages, en contrepartie d’un châssis très prévenant, qui procure un excellent compromis entre confort et agilité. Il rattrape cependant l’américain grâce à ses performances et à l’agrément de son 1.2 Pure-Tech 130 associé à l’excellente boîte EAT8, même si celle-ci émet quelques à-coups en ville ou dans les bouchons. Derrière le n’a pas à rougir. Son châssis dynamique est exemplaire, tandis qu’on trouve sous le capot une motorisation hybride (non rechargeable) accomplie. En plus des nombreuses phases de roulage en tout électrique, le mode hybride (moteurs thermique et électrique) fonctionne en douceur. Seul regret : l’originale boîte de vitesses à crabots manque de réactivité. Un peu plus loin, le cumule autant de points que le à ce chapitre. Hélas pour lui, ses suspensions très – voire trop – souples pénalisent l’agrément de conduite, avec des prises de roulis marquées dans les virages et un certain manque de précision. La conduite du Volkswagen elle, ne souffre aucune critique mais apparaît dépourvue de saveur. Et la boîte DSG7 génère toujours quelques à-coups. Dommage, car le 1.0 TSI fait par ailleurs preuve d’une belle souplesse. Le, enfin, ferme la marche. En plus du manque de puissance de son unique motorisation (hybride, de 116 ch), le japonais doit composer avec une transmission qui a tendance à maintenir le moteur dans les hauts régimes à l’accélération. Agaçant !