Le retour en grâce du nucléaire
S’il fallait choisir un symbole, ce serait sans nul doute celui-là. Voilà bientôt dix ans, le 14 septembre 2012, le Japon faisait table rase de son ancienne politique énergétique. Encore meurtris par les conséquences dramatiques de la catastrophe de Fukushima, l’archipel et son Premier ministre Shinzo Abe se donnaient alors trente ans pour sortir du nucléaire civil. Ce 24 août, le chef du gouvernement nippon, Fumio Kishida, a sans doute envoyé cette promesse aux oubliettes. En annonçant sa volonté de relancer un maximum de réacteurs arrêtés après 2011, ainsi qu’une réflexion sur la construction de nouveaux modèles, le libéral - démocrate renoue le fil de l’histoire de son pays avec l’atome.
Si ce choix était en gestation depuis quelques années, la décision s’est brutalement accélérée avec le
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