n 1835, Gustave, un jeune zoologiste, part en expédition en Europe du Nord pour le compte du Muséum d’histoire de Darwin n’a pas encore été publié. Sur l’île d’Eldey, au large de l’Islande, il est un jour le témoin d’un funeste spectacle, le génocide brutal d’une colonie de pingouins par les pêcheurs locaux. Récupérant de justesse le dernier spécimen, il se demande s’il va l’expédier à Lille vivant ou mort. Ce n’est qu’une fois rentré chez lui en Écosse que la conscience lui vient, face à l’animal, qu’il est le dernier de son espèce. Il en est ébranlé. Entre l’homme en plein questionnement philosophique et l’oiseau orphelin se tisse peu à peu une relation bouleversante. Magnifiquement écrit, rappelant les grands récits du XIX de Melville ou London, de Sybille Grimbert est aussi un cri d’alarme. Le duo de l’homme et de l’oiseau est inoubliable. Voici un ovni dans la rentrée littéraire, un roman d’une beauté hors du temps, et déjà un classique!
Un pingouin nommé miracle
Aug 29, 2022
1 minute
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