VENDREDI 22 JUILLET La Charente, en bateau électrique

out en maniant la barre, au départ de Saintes, le capitaine du explique à ses passagers ce qu’ils peuvent observer sur les berges de la Charente: échassiers,, que j’avais au démarrage de mon activité en 2009, dans un projet d’avenir, de l’intégrer dans une réflexion sur les enjeux du tourisme de demain, explique le capitaine. avec une faible consommation d’énergie, et en cohérence avec la richesse naturelle de la Saintonge et de la vallée de la Charente, dans cette zone classée Natura 2000. » Avec l’augmentation des coûts des carburants, l’intérêt de son modèle se confirme : « Si j’étais toujours au fuel, j’en aurais pour 150 € par jour, à l’heure actuelle, alors que le bateau me coûte 24 € par jour en électricité. » D’une autonomie de 16 heures, l’unité de 24 mètres est rechargée chaque jour sur une borne à quai, alimentée en électricité verte. Des panneaux solaires sur le toit du bateau permettent d’approvisionner en direct toute l’électronique du bord. Exit donc la pollution atmosphérique, mais aussi sonore, puisque la propulsion électrique présente l’avantage d’être relativement silencieuse. « Elle permet aussi de réduire la formation de vagues sur l’eau et donc de limiter l’impact du ressac sur les berges. » Une incidence qui a son importance puisque le bateau parcourt quelque 8000 kilomètres chaque année!