Balmat et Paccard se hissent sur le toit de l’Europe
Exténués, Jacques Balmat et Michel Gabriel Paccard atteignent enfin le point culminant du mont Blanc. Il est 18 h 23. Le ciel est dégagé, la vue à 360 degrés sur les Alpes est leur récompense. Un panorama dont ils profitent peu de temps puisque, à peine arrivés, ils doivent songer à redescendre. La nuit ne va pas tarder à tomber et les températures, déjà glaciales, peuvent leur être fatales.
Balmat et Paccard sont partis la veille de Chamonix, en toute discrétion. Comme tant d’autres, ils ont répondu à l’appel d’Horace-Bénédict de Saussure, un naturaliste genevois passionné de
