Sebastian Vettel dispute sa seizième saison en Formule 1. Une carrière entamée en 2007 chez Sauber BMW. Pilote respecté et apprécié chez Aston Martin, il montre désormais autant de convictions à défendre les causes qui lui sont chères qu’il semble s’éloigner de sa passion pour la F1. Avec parfois un discours qui interpelle ses proches ou ses employeurs.
Issu d’un milieu modeste, encouragé à faire du Karting par un père passionné, le jeune Vettel a très vite intégré officiellement le giron Red Bull. C’est avec la marque de boisson énergisante qu’il a remporté tous ses succès dans les formules de promotion et surtout ses quatre titres de champion du monde en Formule 1, ne parvenant toutefois pas à poursuivre cette quête victorieuse chez Ferrari, où il sera resté comme chez Red Bull pendant six ans. L’Allemand fait partie de ces rares personnages qui détonnent dans le paddock. A commencer par sa connaissance quasi encyclopédique de son sport, une exception chez les pilotes modernes. Sa personnalité aurait probablement aimé courir à l’époque des seventies, un temps où les pilotes étaient regardés comme des chevaliers bravant des dangers qu’ils acceptaient et formaient une confrérie dont les liens ne faisaient que se resserrer au rythme des