Ferrari a ainsi procédé, début juillet, aux premiers essais de son , dont la firme italienne a diffusé quelques images en livrée de camouflage. Peu d’informations ont filtré sur les caractéristiques techniques de cette auto, qui sera le premier à Goodwood, fin juin. Cette auto, construite sur la base d’un châssis de marque Multimatic et qui sera engagée par l’écurie Penske, pourrait débuter en compétition dès la fin de saison, lors des 8 Heures de Bahreïn. Il faudrait pour cela qu’elle atteigne un niveau de fiabilité suffisant. Or, il semble que la gestion Bosch du système hybride imposé aux LMDh pose des problèmes… Tout comme Ferrari, Cadillac a aussi procédé début juillet aux premiers essais de son proto , développé sur la base d’un châssis Dallara. Il sera engagé par le Chip Ganassi Racing aussi bien en WEC qu’en IMSA. Ses débuts en course sont prévus pour les 24 Heures de Daytona (notamment aux mains de Sébastien Bourdais), mais il pourrait éventuellement être engagé dès les 8 Heures de Bahreïn, comme Porsche. Acura a aussi effectué le premier test de son mi-juillet en France. Construite autour d’un châssis Oreca (comme le sera l’Alpine de 2024), cette LMDh devrait malheureusement ne courir qu’aux Etats-Unis en 2023. Sa participation aux 24 Heures du Mans n’est pour l’instant pas prévue. Même programme pour BMW, dont la politique sportive est décidément peu lisible. Sa V8 (extrapolée d’un châssis Dallara), qui n’a pas encore commencé à rouler, courra principalement en IMSA. Compte tenu de sa prochaine venue en Formule 1, Audi semble avoir définitivement tiré un trait sur son retour annoncé en Endurance. Autre marque du groupe Volkswagen, Lamborghini prépare une LMDh, mais basée sur un châssis Ligier et à l’horizon 2024.
