Parité dans les métiers du sport : les femmes marquent des points

  ?” : la première table ronde, modérée par la journaliste Capucine Graby, s’est ouverte sur le constat de l’invisibilisation des femmes dans les médias sportifs grâce aux expériences d’Allison Pineau, championne de handball, et de  Même constat pour Jérôme Saporito, directeur de la chaîne L’Équipe TV, qui peine à trouver d’anciennes joueuses pour commenter les matchs. La discussion s’est enrichie de la démarche de la RATP, entreprise à 80 % masculine qui a choisi de soutenir l’équipe féminine de handball. a expliqué Nicolas Martin, responsable des partenariats sportifs à la RATP. Modéré par Valérie Hoffenberg, cofondatrice du Think Tank et présidente du Connecting Leaders Club, le débat a porté ensuite sur les enjeux de santé publique liés au sport. Vecteur d’émancipation, l’activité physique permet de gagner confiance en soi et de lutter contre le stress. C’est, en substance, le message de Sarah Ourahmoune, qui a lié sa carrière de boxeuse à son parcours de cheffe d’entreprise. Mais alors que l’épuisement professionnel concerne plus les femmes, celles-ci pratiquent moins le sport par manque de temps, a déploré Delphine Théard, directrice du département Programme et Science chez WW France. De son côté, Charlotte Baelde, conseillère régionale et déléguée spéciale à l’Égalité femme-homme pour la Région Île-de-France, a présenté les mesures de soutien aux clubs féminins et aux jeunes filles de la région. En guise de recommandations, les participant·es ont rappelé l’urgence de former les entraîneurs aux spécificités du corps féminin, de rendre le sport plus accessible financièrement et d’imposer la parité à la gouvernance des fédérations.