ans la Suède de l’après-guerre, le couple formé par Nisse et Kajsa Strinning, tous deux architectes et designers, entre dans l’histoire du design scandinave avec un système d’étagères. Ah bon ? Oui, car siècle, beaucoup de gens en ville étaient fraîchement arrivés de la campagne suédoise. Les intérieurs urbains étaient pauvres en meubles. Il a même existé des manuels, plus pratiques que lifestyle, pour souffler à chacun le meilleur endroit pour poser une table chez soi. Plus tard, en 1949, la maison d’édition Bonnier cherche à stimuler la vente de livres, alors en berne. Pour elle, la faute revient en partie aux logements suédois sans bibliothèque où laisser reposer ses ouvrages. Pour y remédier, elle lance un concours. Qui fera l’étagère la plus abordable, facile à expédier et à assembler ? Celle des Strinning s’est dès lors imposée, des intérieurs suédois au siège de l’ONU. En 1952, ils fondent la marque String. Trois ans plus tard, la Triennale de Milan décerne une médaille d’or à leur système d’étagères. En Allemagne, elle est un temps la pièce de mobilier importée la plus vendue. Après une longue éclipse, l’enseigne renaît en 2004, avec l’étagère revisitée par Nisse Strinning. Le designer y ajoute une version mini qui connaît un succès immédiat. Lors du dernier Salon de Milan, elle était présentée avec des portes en couleurs. Mais la réédition remarquée fut celle d’une petite armoire avec une paroi miroir à l’intérieur, le Signée des Strinning, elle permet de disposer des bijoux comme des bouteilles. Ce nouveau rangement s’incorpore au qui essaime aussi dans la salle de bains ou la cuisine. Il comprend même des étagères pour l’extérieur. Une gamme de meubles « Works » pour le bureau, signée Anna von Schewen et Björn Dahlström, achevait la liste de nouveautés à la lumière d’un bougeoir « Museum » minimaliste de TAF Studio. Un petit plus n’est jamais trop.
Chez String, le moins est un plus
Jul 08, 2022
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