Le macronisme, de la disruption au ronron
Je veux que mon pays redresse la tête et, pour cela, retrouve le fil de notre histoire millénaire: ce projet fou d’émancipation des personnes et de la société. » Tel était l’Emmanuel Macron de 2017: un chantre de l’émancipation individuelle par le truchement de l’Etat, au point de relire hâtivement l’histoire de notre pays à cette aune. Ces lignes, tirées de Révolution, son ouvrage-programme paru en 2017, valentelles encore aujourd’hui? Ou bien notre président, marqué par le pouvoir, est-il passé de la révolution à la conservation?
epuis cinq ans, définir le macronisme a suscité des discussions sans fin. Dans les mots de son chef, en 2017, c’était un progressisme se voulant dans la lignée de l’esprit français des Lumières, et dont l’aboutissement se trouvait dans l’Europe. Son but: la libération
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