LA BRISTOL DE SÉRIE PLAÎT, PAR SON STYLE À LA FOIS ARRONDI ET AGRESSIF, HAUTE CALANDRE BOMBÉE, LONG CAPOT, HABITACLE SURBAISSÉ ET RAMASSÉ, ARRIÈRE COURT.
En aéronautique, il existe un adage : « Tout ce qui est beau vole bien. » Heureusement, l’inverse n’est pas forcément vrai et on voit des coucous à l’esthétique improbable qui alignent de longues carrières. Est-ce que cette Bristol vous séduit, vous fascine, vous attendrit ? Rayez les mentions inutiles. En tout cas, elle s’y entendait rudement bien pour fendre l’air sur la ligne droite des Hunaudières, en 1954…
Bristol est d’abord un grand avionneur, dont l’histoire est liée à celle de la Grande-Bretagne comme celle de Breguet à la France. Au temps de l’Empire britannique, ses avions ont contribué à l’ouverture de lignes aériennes confortables et sûres (selon des critères qui n’avaient pas grand-chose à voir avec les standards aéronautiques actuels). Et tout autour de la mère patrie, entre 1939 et 1945,
