LA PRESSION DU DUNLOP
Histoire de rentrer dans le vif du sujet, l’enchaînement Dunlop propose une courbe à droite suivie par une chicane en deux temps. Une séquence plus compliquée qu’il n’y paraît, surtout en pneus froids. Déjà délicate à négocier dans un tour normal, cette section qui suit la ligne droite des stands prend une autre dimension au moment critique du départ. « C’est sûr que c’est une sacrée responsabilité à assumer que de prendre le départ à la tête d’un paquet de 62 voitures !, reconnaît Brendon Hartley, poleman et vainqueur de cette 90e édition des 24 Heures du Mans. C’est très excitant mais il faut garder la tête froide ! » Pas forcément évident lorsque l’on est dans le coeur du peloton… Demandez à René Rast. Pourtant expérimenté, l’ex-pilote Audi a jeté hors de piste la LMP2 n° 22 de l’équipe Autosports United. Une bévue qui lui a valu un stop-and-go d’une minute.
LE BON FLOW DES ‘‘S’’ DE LA FORÊT
Faisant suite à la descente de La Chapelle, les S de la forêt comptent quelques adeptes comme Frédéric Makowieki, le vainqueur de la catégorie LM GTE Pro : Une sensation partagée par Nicolas Minassian, le pilote Alpine : Manu Collard aussi apprécie ce passage, même s’il le redoute à certains moments de la course : Rien de spectaculaire à déplorer cette année, si ce n’est la jolie figure libre de Frederik Schandorff à 18 h 57. Le pilote de la Ferrari n° 57 s’est retrouvé pendant plusieurs centaines de mètres en mode « tout-terrain » à quelques millimètres du rail bordant la piste, à gauche de la dernière portion. Mais le pilote GT AM a parfaitement su se tirer de ce mauvais pas. Ouf, c’était moins une !