Il ne s’était jamais remis de la disparition de Marie!
Collias (Gard), le 17 juin
“ On garde tous en mémoire sa voix étranglée par le chagrin à la lecture d’une lettre d’adieu lors des obsèques de Marie, sa fille adorée, tombée sous les coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat. Ce 6 août août 2003, le jour où Marie est morte, avait confié l’interprète du film à Catherine Ceylac, dans le livre A l’intérieur de moi, tout est détruit. Je devais venir la retrouver ce soir-là et je ne suis pas venu. […] C’est peut-être de ma faute: si j’avais été présent […], elle ne serait sans doute pas morte. Cette culpabilité me pèse beaucoup parce que je suis presque sûr d’avoir raison.” La douleur de voir disparaître un enfant, l’acteur la connaissait déjà trop bien puisqu’il avait perdu sa seconde fille, née sept ans après Marie, alors bébé, en 1970. “Un matin […], je suis allé embrasser Pauline dans son berceau. Elle était morte. On n’a pas su comment, racontait-il à André Asséo, auteur du livre J’ai dit à Nadine: « Soit on se suicide, soit on accepte de vivre pour Marie».” Le père avait ensuite tissé une magnifique complicité avec sa fille aînée. Et disait: “Je ne sais pas s’il y a des gens qui connaissent un rapport aussi riche avec leur fille. La mort de Marie fut la plus grande souffrance de ma vie. Rien au monde n’aurait pu m’atteindre davantage”
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