LIGNES DE CÔTES
dont l’un aux faïenceries de Quimper, de parents passionnés d’antiquités et d’histoire régionale, le trentenaire a hérité d’un goût pour le dessin, pour la modernité alliée au passé, les émotions contemplatives, les images deDésormais, Alan Louis va peindre des animaux sauvages parés de cadres anciens, confectionner des coussins de tissu chiné aux noms fleuris, crée sa marque en 2021 et s’illustre dans la céramique. Bancs vases tables chacune de ses pièces en grès chamotte est modelée à la main, cuite plusieurs fois entre 900 et 1400 degrés, se révèle sculpture vivante. Chacune raconte une histoire, le évoque cette falaise d’où il scrutait le fond de l’océan et ses trésors, les pots de ses bougies aux fragrances naturelles, ces jours où il aurait voulu arrêter le vent, enfermer son parfum et le garder pour l’éternité... Dans un appartement qu’il rénove à Lisbonne sur les hauteurs du Tage, au pays de la céramique et du marbre, le designer installe un deuxième atelier. S’il s’inspire de ses souvenirs, ses ressentis pour créer, l’artiste n’en veut pas moins casser les codes, sublimer les imperfections autant que surprendre par un graphisme contemporain. Pour 2022, Alan Louis abonde en projets: un triplex à Lannion, une maison sur la Côte de Granit rose, une autre dans la campagne portugaise, un comptoir pour salon de thé londonien, des carrelages... Autant de créations ayant pour point commun la rigueur des lignes que vient adoucir l’évocation des paysages ancrés dans la mémoire du créateur breton. Tout un univers nourri aux embruns d’ouest.
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