Stephen Walt: « Si on n’essaie pas de comprendre la Russie, on ne sortira pas de cette guerre »
rofesseur en relations internationales à l’université Harvard, Stephen Walt est l’une des figures de proue de l’école néoréaliste. Critique incessant de « l’enfer des bonnes intentions » américaines sur la scène internationale, de l’interventionnisme au Moyen-Orient ou de l’incessante volonté de faire « capituler » l’Iran, Walt a suscité de vives oppositions pour sa manière d’arpenter en personne les grands terrains de conflits et en rapporter des observations souvent jugées provocantes. Il estimait ainsi, de retour de Libye en 2010, que ce pays était beaucoup plus « ouvert » que la Chine ou l’Iran, et s’adressa en 2013 aux sénateurs américains pour qu’ils s’opposent aux frappes contre la Syrie. Mais la polémique la plus importante s’est produite en 2007, lorsqu’il publia un livre coécrit avec l’autre grande figure du réalisme, John Mearsheimer, pour dénoncer le poids disproportionné du « lobby pro-israélien » sur
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