Climat : l’amertume de la « génération fin du monde »
l y a parfois de la friture sur la ligne. Des incompréhensions. « Je me souviens notamment d’un débat sur l’écologie, en cours d’anglais », raconte Mandarine, 17 ans. Passionnée, la jeune fille y explique qu’à ses yeux il est urgent que des « transformations profondes » de la société s’opèrent pour « changer les choses ». « J’ai ajouté que ce n’était pas gagné d’avance, et ma professeure m’a répondu : “Allons, sois un petit peu plus optimiste!”, soupire Mandarine. Je voulais dire à quel point ma génération allait souffrir, et j’ai eu l’impression d’être prise pour quelqu’un qui paniquait pour rien. » Mandarine est d’autant plus amère que cette situation n’est pas inédite. « C’est ce que les jeunes ressentent, assure-t-elle. Les médias
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