Le SSD, roi de la vitesse… et des casse-tête
En termes de rapidité, le SSD est sans rival. Contrairement aux disques durs à plateaux, le SSD ne renferme pas de mécanique, préférant utiliser de la mémoire flash. Cette mémoire a longtemps été chère, surtout dans les grandes capacités nécessaires aux applications de stockage. La technologie cependant n’est pas si récente que cela, c’est l’usage grand public qui l’est. Ainsi, dans les années 1990, Sandisk sortait l’un des premiers SSD commerciaux “grand public”, un modèle de 20 Mo interfacé en PCMCIA et vendu 1 000 dollars US. Cette merveille technologique fut vendue dans un laptop IBM ThinkPad. Ce premier modèle commercial affichait déjà des performances canon pour l’époque avec un taux de lecture séquentielle mesuré à près de 50 Mo/s et une écriture à 80 Mo/s, le tout pour 79 IOPS et un temps d’accès à 0,5 s. Une fusée. Mais petite, et hors de prix. Dans les années 90, les SSD intéressaient surtout des secteurs particuliers comme la défense et l’aérospatiale. Ces unités de stockage sans mécanique étaient parfaites pour intégrer des équipements sensibles nécessitant la plus grande fiabilité.
Peu avant 2010, les SSD font irruption dans les PC grand public. CPU, GPU et RAM ont beaucoup progressé, faisant du stockage le dernier goulet d’étranglement en termes de performances. La mémoire flash est la solution idéale et les premiers SSD au
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