ÁL’ÉTÉ 2002, lorsque je suis arrivé dans ce petit village du Sud, un slogan barrait le pont de pierre qui ouvre vers l’avenue du Cazal.
“No pasarán”.
Le slogan des républicains espagnols avait été tracé grassement à la peinture noire sur le parapet. Depuis cette nuit du 21 avril où des jeunes du cru étaient venus le poser là, personne n’avait songé à le faire disparaître. Surtout pas.. Le village avait voté Chirac massivement au deuxième tour, comme le reste du pays.