Kawasaki Z 900 SE Z(Z) Top
ne Z 900 SE vaut mieux qu’une Z 900, c’est sûr, mais pas de là à en valoir deux et obtenir une « ZZ». Toujours est-il que la SE est top! pour 100 chevaux et 7,6 mkg. Cela dit, celle-ci ne se comportait pas si mal, et faisait encore preuve de retenue côté design. C’est avec celle de 2007 que ça a commencé à taper fort en style. Pour 2011, Kawasaki l’avait déclinée en une version R afin de relever le niveau dynamique de la standard que l’on critiquait alors vivement (à juste titre). Cette Z 750 R recevait des suspensions réglables ainsi que des étriers de freins radiaux à quatre pistons. C’était mieux, pas formidable, mais mieux. En 2013, la cylindrée grimpait jusqu’à 806 cm pour atteindre 113 chevaux et 8,5 mkg de couple: la Z 800 était née, sans déclinaison mieux suspendue de type R ou SE. 2016, place à la Z 900, sortant des chaînes le bloc 806 cm au profit du 4-cylindres de la Z 1000 d’alors mais « downsizé » de 1043 à 948 cm (alésages réduits de 77 à 73,4 mm, puissance abaissée de 142 à 125 chevaux). Place également au cadre treillis ainsi qu’à une dynamique plutôt sympathique. La Z 900 SE, c’est avant tout un amortisseur Öhlins type S46 réglable en longueur, en compression/détente et avec précharge hydraulique à molette déportée. Devant, la moto reçoit le réglage de compression hydraulique qui lui manquait, des fourreaux anodisés or, des pieds à fixation radiale pour accueillir les étriers Brembo M4.32, des durites métalliques tressées, ainsi qu’un maître-cylindre à poussée radiale. Une dotation spécifique qui, sans révolutionner la moto, fait d’elle un engin bien plus désirable.
