Les regrets sous-marins de Marise Payne
« Je reconnais qu’il faudra du temps avant que la confiance soit rétablie » Marise Payne
Sa présence est passée totalement inaperçue du grand public le 22 février lorsqu’elle est venue à Paris. Sur la photo de groupe des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et de la zone indopacifique, on la reconnaît avec ses cheveux courts et roux sur les marches du centre de conférences de la rue de la Convention qui abrite l’annexe du Quai d’Orsay. On la voit même quelques instants plus tôt poser pour les photographes aux côtés de l’hôte des travaux, Jean-Yves Le Drian, et du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Au cours de ce séjour parisien, Marise Payne a pris garde de ne pas s’exprimer publiquement sur l’affaire Aukus, ce pacte stratégique signé à la mi-septembre de l’an dernier avec les États-Unis et le Royaume-Uni et pulvérisant du même coup le méga-contrat de sous-marins français signé trois ans plus tôt avec l’industriel français Naval Group pour 34 milliards d’euros. Le Drian avait qualifié la décision australienne de , de . L’ambassadeur de France à Canberra avait été rappelé et
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