Courrier des lecteurs
Du bon nettoyage des canons
Pour faire suite à l’article « Une arme caractérielle», paru dans le dernier numéro d’Armes de Chasse (n° 84, p. 34, NDLR), j’aimerais ajouter que le nettoyage des canons à l’eau chaude était préconisé après le tir de munitions utilisant des amorces corrosives (au fulminate de mercure et chlorate de potassium). Entre les deux guerres furent inventées les amorces non corrosives (Sinoxid de RWS, Kleanbore de Remington…). Les militaires continuèrent pendant plusieurs années encore à utiliser des amorces corrosives (cartouches 7.62 NATO, .308 Winchester International Match produites par Frankford Arsenal en 1956). Peut-être est-ce encore le cas pour le GIGN, mais toutes les munitions de chasse sont non corrosives. Pour nettoyer les canons ayant tiré ces munitions, les liquides du type Hoppe’s n° 9 ou Shooter Choice sont parfaits, Dieu merci !
Jean Orehek, Entrages (04)
Comme vous le précisez et comme le précisait aussi Dominique Czermann, l’auteur de l’article auquel vous faites référence, le Hoppe’s n° 9 est certainement le produit le plus utilisé et le mieux adapté au nettoyage en profondeur de nos canons. Les balles monométalliques provoquent un encuivrage plus rapide et plus prononcé contre lequel il faut lutter avec des produits spécifiques, mais cela n’empêche pas de débuter l’opération avec du Hoppe’s n° 9.
Habillé comme dans les magazines !
Dans votre dernier hors-série, un article de Dominique Czermannn sur « Les balles de battue “classiques” » est illustré par la photo d’un chasseur portant une veste de camouflage orange fluo (p. 98). Pouvez-vous m’indiquer la marque du modèle et où le trouver ?
Luís Pereira
Il s’agit d’une surveste légère, à enfiler par-dessus ses vêtements, simplement baptisée « veste de battue » et fabriquée par Hubertus. Vous pouvez la commander sur le site Grube (www.grube.fr) au prix de 59,90 €.
La fin de l’onde de choc
Dans votre dernier n° 84, « Balles en cuivre le vrai du faux », p. 41, NDLR]. Soyez-en vivement remercié. Le titre exact de cet ouvrage est (et non comme cela a été écrit par erreur). Le second s’intitule et est édité par Medhybride. Je suis doublement heureux de cette citation puisque non seulement elle fait un peu de publicité à ce livre, mais surtout elle démontre que le mythe de l’onde de choc hydrodynamique s’érode lentement. On va y arriver! Je reste à votre disposition pour toute information dans le domaine de la balistique lésionnelle.
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