Petite mais rapide Pourquoi choisir une balle résistante quand le calibre diminue ou que la vitesse croît
Lorsque les balles chemisées sont apparues et pendant les quinze premières années de leur utilisation cynégétique, leur conception était globalement semblable partout dans le monde. Un noyau de plomb mou inséré dans une chemise en acier doux ou en alliage de cuivre, avec une bonne partie du noyau apparente. Leur vitesse, bien que supérieure à celle des anciennes cartouches à balles plomb et poudre noire, était encore raisonnable, autour de 600 à 700 m/s.
Ces balles simples tenaient assez bien à l’impact, le plomb mou des noyaux et les chemises fines garantissant une bonne expansion avec une perte modérée de la masse.
Lorsqu’on voulait chasser un gibier plus lourd, mieux protégé, on se contentait d’augmenter la masse du projectile ou son diamètre. On allongeait la chemise réduisant la partie arrondie apparente, retardant ainsi l’expansion et permettant une bonne pénétration. Facteur qui garantissait l’atteinte des organes vitaux. L’augmentation de masse, qui limitait la vitesse, favorisait encore la pénétration. Certains calibres, comme le toujours redoutable 9,3x62, élaborés autour de ce type de balles, ont acquis leurs lettres de noblesse grâce à elles. Ils fonctionnent encore mieux aujourd’hui qu’hier avec des balles encore très proches de celles d’origine, telles les Alaska et T-Mantel. La course à la vitesse pour les munitions de chasse va entraîner la réduction du calibre (diamètre) et de la masse des projectiles, mais va mettre en exergue les faiblesses des balles à chemises fines et pointes très apparentes sur des gibiers même très légers. Les premières balles techniques et durcies vont alors faire leur apparition en Europe. Le précurseur de ces balles techniques et « dures » –
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits