Pour avoir alerté depuis des décennies sur le déclin de l’école, Jean-Paul Brighelli a souvent été traité de cassandre par ses détracteurs. Mais , réplique-t-il dans ce second volume de , faisant suite à un premier volet à succès, paru en 2005. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre homme est très remonté! Dans cette enquête aux accents satiriques, l’enseignant retraité depuis peu constate l’arrivée de ce qu’il avait prédit : À qui la faute ? D’abord à Giscard, ou plutôt à son ministre de l’Éducation nationale René Haby, qui aurait fait de la chasse à l’élitisme une priorité. Conséquence : le nivellement par le bas de l’école. Après l’instauration d’un , les enseignants se sont vus contraints de s’aligner sur les élèves les plus faibles. Les inégalités sociales n’en ont ainsi été que renforcées, selon l’auteur. Trahissant la pensée de Rousseau, les modernes ont à ses yeux fini de perpétrer , et le dépeçage de la laïcité. L’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem en prend naturellement pour son grade. Quant à Jean-Michel Blanquer, malgré sa bonne volonté, . Peut-on alors toujours espérer un sauvetage de l’école? Peut-être en suscitant
Jean-Paul Brighelli LA FABRIQUE DU CRÉTIN
Mar 28, 2022
7 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits