RELIEF DE L’APLAT
Si ses premières collaborations l’associent au 9 art, François Avril refuse les cases. voilà qui lui paraît juste pour parcourir ses trente ans de carrière singulière. Sorti major de l’École nationale supérieure des arts appliquéscollaborant parallèlement avec Côté campagnes, ses références se nomment Hermès, Chanel ou John Lobb, entre deux bords pour Paris Plages. ricoche l’ancien surfeur, qui a troqué le Sud-Ouest pour la Bretagne il y a de nombreuses saisons, sur un coup de cœur. Depuis sa maison-atelier à Perros-Guirec, il a par exemple pêché des ciels plombés et autant de contrastes qui lui ont appris la lumière. Loin de marines à l’huile, trop longues à sécher et qui égarent dans leurs modelés dégradés, ses paysages font vibrer des images mentales. Ajoutez les couleurs inspirées par le Trégor et différents courants affluent, de l’école de Pont-Aven aux Nabis, en passant par le japonisme. Graphiquement inspirantes, les villes s’invitent encore dans son décloisonnement des genres. s’enthousiasme la galerie Huberty & Breyne, qui soutient son depuis Paris et Bruxelles. Son ancrage prochain à Port-Blanc, face à la mer, augure une nouvelle déferlante d’aplats. se projette cette âme celte jusqu’au bout des pinceaux.
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