NOTES FLORALES

qui ourlent les rivages et agrémentent les allées. Un motif omniprésent, apprécié des peintres et des photographes. Les amoureux du Bassin, en villégiature ou résidents, ne se lassent jamais de leur beauté. Lucie Giraldes lesexplique Lucie, qui aura attendu longtemps et exercé d’autres métiers avant de se lancer. Il aura fallu la pause provoquée par la pandémie pour la convaincre de céder à sa vocation artistique. confie-t-elle. De l’appréhension aussi, à « ensauvager » le salon ou la chambre d’une maison du Pyla, du Cap Ferret ou d’un appartement d’Arcachon. Car même si l’emplacement, le volume, les couleurs et l’esquisse ont été validés en amont par le propriétaire, le décor une fois déployé – c’est une forêt qui peut alors surgir sur un pan de mur – provoque toujours un saisissement. Quelques expositions sur les marchés dominicaux et les salons de décoration l’ont fait connaître. Les chantiers se multiplient. Lucie compose ses propres couleurs à partir de la gamme de peintures acryliques Montana, qu’elle applique au feutre sur des supports mats ou satinés. Outre les murs – sa plus grande fresque mesure 12 mètres carrés –, les portes, escaliers, placards... sont autant de supports à son imagination. L’artiste peint aussi des toiles grand format, kakemonos que l’on peut déplacer comme on le souhaite. Prochaine étape: des œuvres pour l’extérieur.