Rupture des codes
l y a sept ans, au centre de Paris, la tranquille artère du Vertbois devait se transformer en « Jeune Rue » gastronomique et culturelle sous l’impulsion d’un homme d’affaires actuellement jugé raconte Alexandre Sap, entrepreneur et fondateur de ce label de musique et disquaire indépendant. Siège de l’enseigne, espace de pour les artistes et de tournage d’émissions musicales, café, boutique de disques et bientôt bar à vins, le cahier des charges avait de quoi enthousiasmer l’imaginaire du designer. sixties détaille le designer et archi d’intérieur, qui a déniché en Lituanie un stock de verre noir pressé des années 30, qui donne au lieu un esprit explique-t-il, Miles Davis en fond sonore. Les autres inspirations? Les magasins Must de Cartier des années 70 et le Studio 54 (discothèque new-yorkaise qui connut son apogée à la veille des années 80). C’est le meilleur du XXe siècle qu’il revisite dans ce petit volume ultra-chaleureux où NTM voisine avec Kate Tempest, les Black Keys avec Janis Joplin… Mais le lieu préfigure aussi une autre adresse qui ouvrira au bout de la rue: la Boutique Rupture, tout aussi pluridisciplinaire, puisqu’il s’agira d’une librairie-galerie d’art qui proposera aussi showcases et lectures.
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