Datcha, le goût du fait main
ien avant de fonder Datcha, l’artisanat coulait déjà dans les veines d’Amandine Furhmann et de Mériadek Caraës. L’une a appris le tressage du rotin avec sa grandmère, l’autre a grandi se souvient Mériadek Caraës. En 2016, leur première collection revisite la vaisselle andalouse en y apposant des pois multicolores plutôt qu’un décor figuratif. La « patte » Datcha réside dans les couleurs vives et les formes sculpturales. Si les deux designers mettent en lumière des techniques en voie de disparition, leurs pièces uniques épousent toujours des lignes contemporaines. Cuite à la flamme, émaillée à la bulle de savon ou mouchetée de cire, la céramique est à l’honneur dans leur boutique parisienne, mais Amandine et Mériadek tiennent également à célébrer de nouveaux savoir-faire à chaque collection. Bois, verre, (technique d’impression au bloc de bois, très répandue en Inde) et marqueterie d’os sont ainsi travaillés à la main par leur équipe de quarante artisans marocains, portugais, espagnols, italiens et français. Des collaborations placées sous le signe de l’adaptation, précise la cofondatrice: Ce printemps, le duo présente une collection de trois vases et deux bougeoirs fabriqués à partir d’émaux jaunes, bleus et verts par leur artisan catalan et distribués chez AM.PM. Quant à la collection printemps-été, elle introduit notamment des objets en verre recyclé. Les projets ne manquent pas: de plus en plus sollicités par différentes marques de mode désirant développer leur univers avec un catalogue d’objets déco, les deux passionnés rêvent aussi de réinterpréter la céramique roumaine et l’artisanat japonais.
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