Fleurs coupées françaises: une fanaison annoncée?
Quatre matins par semaine, au marché aux fleurs d’Hyères se joue un ballet minutieux et minuté où chacun, vendeurs comme acheteurs, connaît sa partition. Dans la salle des cadrans, où se déroule la vente aux enchères des fleurs coupées produites localement, les chariots de fleurs passent sous les yeux des fleuristes et grossistes venus se réapprovisionner. En une heure, tout sera vendu, avant d’être expédié en France et à l’étranger. Une exception française, quand ailleurs dans le monde, les fleurs coupées ne proviennent désormais plus que des pays du Sud. Sous ces hangars, ce sont chaque année 60 millions de tiges de fleurs produites par près de 400 exploitants, dont 80 % de la production varoise, qui sont vendues à
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