LES CHIMÈRES D’ÉRIC ZEMMOUR
Plombé par ses positions sur la guerre en Ukraine, le candidat perd des points mais ne dévie pas de sa route
Son objectif, c’est d’être présent au second tour de la présidentielle. Mais un autre combat se profile, celui-là contre Marine Le Pen. Éric Zemmour fait campagne à Moissac, fief du Rassemblement national, et s’y affiche avec sa plus belle prise, Marion Maréchal, la nièce de sa rivale. Le 14mars, à moins d’un mois de l’élection, le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match lui donnait 13 % d’intentions de vote au premier tour, toujours 5 points derrière la candidate RN. Les législatives dans le viseur, il espère encore être celui autour de qui se recomposera la droite.
Piscine à l’aube, tennis deux fois par semaine, matinales radio... L’épuisement le guette. Personne n’ose lui dire de lever le pied
« Moi, je suis celui qui accompagne Sarah Knafo », glousse-t-il
Le quartier général d’Éric Zemmour fuit la lumière, consigne des services de sécurité nerveux autour de cet hôtel particulier du VIII arrondissement de Paris. Côté rue, côté cour, qu’il pleuve ou fasse soleil, les volets gris demeurent jour et nuit verrouillés et, à l’intérieur de ce qui fut le studio de photo Harcourt, de longs rideaux de gaze pourpre assombrissent plus encore l’atmosphère. C’est ici, dans ces 400
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