Les écrivains ont longtemps sublimé la recette d’Aragon, «le mentir-vrai», pour le meilleur et parfois le pire. Voilà que des reporters renouvellent le genre à l’inverse, le «raconter dans le flou». Un flou hardiment onirique, subjectif, qui permet précisément d’expliquer le réel, de le transcender. Le grand reporter Jean-Marie Montali a ainsi entrepris de remonter le fil du temps pour tenter d’expliquer le drame afghan. Un drame qui hante la mémoire planétaire avec le retour des talibans le 15 août 2021 à Kaboul, vingt ans après la fin de leur premier règne. L’Occident s’est longtemps empêtré dans le bourbier afghan, après l’Empire soviétique. Voilà que s’annonce un cruel revers du destin,
Le bloc-notes d’Olivier Weber
Mar 01, 2022
4 minutes
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