Une nuit au Bulgari Paris
sourit Rodolphe Callewaert, le directeur des opérations du Bulgari Paris. Deux jours après le dîner de gala avec concert privé de Caria Bruni donné pour l’ouverture, le 2 décembre, le pari audacieux d’ouvrir un palace en face du George V paraît gagné. Moins de la moitié des chambres sont occupées, faute de clientèle chinoise ou moyen-orientale. En revanche, du sous-sol, le bassin semi-olympique de 25 mètres transforme les brasses austères en volupté absolue avec son eau à 29 °C et sa tapisserie de carreaux dorés et vert malachite. Un summum de Jacuzzi se trouve tout au fond, où l’on barbote comme dans les thermes de Caracalla tout en rêvant d’installer chez soi ces mosaïques murales en forme d’éventail qui ont inspiré la gamme du joaillier. 11 reste ensuite à s’assoupir entre les mains expertes de Marcia, l’esthéticienne qui ressuscite les épidermes fatigués comme par magie, tout en devisant sur Bora-Bora, où elle a passé les deux dernières années. Plus tard, au restaurant, même plaisir de conversation avec la serveuse romaine, enjouée et naturelle comme si elle vous recevait chez elle. Une belle leçon d’hospitalité à l’italienne.
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