eut Christian Bérard ! Né dans un milieu bourgeois parisien en 1902, formé à l’académie Ranson sous la direction des peintres nabis Édouard Vuillard et Maurice Denis, « Bébé » comme on le surnommera rêvaits’extasiait le britannique Cecil Beaton. Tourmenté, sombre et mélancolique dans ses huiles et autoportraits, « Bébé » court, en même temps, cocktails et bals costumés du Tout-Paris, mi-sauvage au look de clochard, mi-mondain façon dandy, ne dédaignant pas l’opium. Jean Cocteau lui confie décors et costumes de des ... ou de au cinéma, et c’est à lui qu’il dédicacera son film en 1950. Louis Jouvet fait appel à lui, entre autres pièces, pour dont Vogue relèvera L’artiste est également sollicité par Jean-Louis Barrault, Pierre Fresnay, Pierre Dux, les chorégraphes Serge Lifar, George Balanchine, Roland Petit ou encore le son ami Christian Dior, Coco Chanel, Nina Ricci ou Elsa Schiaparelli. Avec l’architecte d’intérieur Art déco Jean-Michel Frank, Bérard décore les appartements des Noailles, Polignac ou Rochas, ensemble ils lancent l’Institut Guerlain sur les Champs-Élysées en 1939. Illustrateur de couvertures d’ouvrages de Julien Green, Colette, Joseph Kessel..., de programmes pour Erik Satie, directeur artistique du en 1945 avec son compagnon, le librettiste Boris Kochno, «Bébé» s’éteint brutalement à 46 ans, au terme d’une répétition des au théâtre Marigny, et repose au Père-Lachaise. Il nous laisse une peinture encensée par beaucoup, à la façon du galeriste Pierre Colle:
POINTE FINE
Dec 17, 2021
1 minute
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