timbre est langoureux, la diction régulière, le phrasé est précis et élégant: sa voix est de celles qui vous embarquent et vous scotchent en même temps. Elle semble guidée par un moteur à deux temps: la tranquillité et l’enthousiasme. Quand elle évoque l’évolution de son travail, elle parle d’« et de . Deux axes, donc. On se rappelle alors que la langue littéraire de Véronique Olmi a toujours alterné la retenue et la force d’une implosion, d’une image ou d’une révélation surgissant tout à coup. Cette langue est la même dans son quatorzième roman et, pourtant, on y entend comme une octave
Geôle et môme
Feb 28, 2022
3 minutes
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