Musique royale au féminin
arie-Antoinette fut une personnalité complexe, non seulement mélomane passionnée mais vraie musicienne, de son enfance jusqu’à son enfermement au Temple. Sa siècle un des creusets de la vie artistique européenne. Ce lieu vit en effet évoluer des genres et des styles musicaux très divers, s’affronter modes et coteries en « -istes » – Gluckistes, Piccinistes, Sacchinistes, Grétristes – et, insensiblement, changer préférences et esthétiques. Autour de la reine, pour parachever ce tableau riche et vivant, ses professeurs (Gluck, Hinner, Hochbrucker, Simon), les facteurs d’instruments (les Cousineau, Naderman, Sébastien Erard), les institutions publiques (Concert Spirituel, Comédies Française et Italienne) ou royales (Marly, Trianon) et, bien sûr, les compositeurs (Gluck encore, mais aussi Sacchini et Salieri) et les interprètes (Viotti, Dussek, le chevalier de Saint-Georges, Hélène de Mongeroult). Enrichi de témoignages contemporains convoquant souvenirs et correspondance (Bachaumont, Ségur, Henriette Campan), cet ouvrage allie avec bonheur facilité de lecture et solide documentation. Une riche bibliographie comblera en outre les passionnés désireux d’aller plus loin sur ce chemin joliment tracé.
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