Familles, je vous aime…
Les monospaces? Une catégorie aujourd’hui pestiférée aux yeux de certains constructeurs, craignant sans doute d’écorner leur image en conservant à leur catalogue ces véhicules, classés “ringards” depuis l’invasion des SUV. Même les spécialistes du genre, qui se sont pourtant gavés deux décennies durant en vendant des Scénic, Picasso, Touran ou encore Zafira, abandonnent leurs anciennes poules aux œufs d’or pour se consacrer aux merveilleux baroudeurs endimanchés. À Munich, à l’inverse, les comptables de la Bayerische Motoren Werke ont jugé rentables les 420000 Série 2 Active Tourer écoulées entre 2014 et 2021. Ils méritaient donc une descendance! Et puisque Mercedes semble faire le même constat avec sa Classe B, renouvelée une troisième fois en 2019, BMW n’avait décidément aucune raison de , dixit le dossier de presse de BMW, qui s’interdit habilement de dépeindre cette seconde génération de son monospace en tant que tel. Il est vrai que pour obtenir un look plus “noble” (faut voir!), le pare-brise et le capot de l’Active Tourer ne décrivent désormais plus le même angle. Les “naseaux” de la calandre, à la limite de la caricature, risquent en revanche de créer à nouveau la polémique. Ils abritent pourtant des volets motorisés qui optimisent l’aérodynamique (Cx de 0,26), et réduisent donc sensiblement la consommation. Quant aux flancs lisses et au postérieur plus rebondi qu’auparavant, difficile de ne pas y voir des similitudes avec le dessin de la Classe B. Simple coïncidence? Le gabarit de cette Série 2 gonflée à l’hélium reste malgré tout semblable à la précédente : seulement 3 cm gagnés en longueur (4,38 m), et 2 cm en largeur comme en hauteur.
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