Diapason

13 sources Entre 399 € et 16 990 €

ADVANCE PARIS WTX-STREAM TUBES

Il y a deux ans exactement, nous découvrions le lecteur réseau WTX-Stream Pro qui nous avait séduits en proposant un streamer, un DAC et un ampli casque de bonne musicalité à moins de 300 euros (Diapason d’or n° 694). Nouvelle mouture cette année avec le Stream Tubes qui, dans un même boîtier au format lilliputien, injecte un étage de sortie en classe A à base de tubes triodes subminiatures Raytheon 5703, un tube à usage militaire. Ce que l’on gagne avec les tubes, on le perd sur le nouveau modèle avec l’absence d’une sortie casque et d’une entrée ligne qui faisaient du modèle initial un mini préampli universel. Côté technique, la plateforme de streaming est toujours d’origine LinkPlay avec son application multiroom Advance PlayStream, et la puce de conversion stéréo est une BurrBrown PCM1796 24 Bits/192 kHz (vs Wolfson WM8740). L’appareil se connecte via wi-fi et internet, ou en Bluetooth grâce à un dongle en option.

L’écoute

Nous avons pu comparer directement les deux modèles afin de nous constituer une opinion bien précise. En streaming en émulant un DAC extérieur – opération rendue possible par une double sortie S/PDIF RCA et optique – le progrès en ouverture et en aération est aussi perceptible que notoire sans qu’il soit évident d’expliquer la raison d’un tel écart (même plateforme pour les deux modèles). L’impression est de passer dans une catégorie supérieure en matière de subtilité des ambiances, de finesse des timbres et de profondeur de la scène sonore. Toutes qualités magnifiées au travers de l’étage de conversion avec ses tubes en sortie. L’enveloppe dynamique des percussions du Nemeton de Matthias Pintscher (extrait F) apparaît préservée dans ce mode, ainsi que la rapidité d’exécution et la structure de leur atténuation dans l’espace et le temps. Même sensation de légèreté et de présence incarnée à l’écoute du Rossignol (extrait B). L’émotion y est palpable. Une sorte d’idéal pour qui cherche une solution Streamer/DAC ultra-musicale à tarif mesuré. Avec une application aussi simple que robuste. Joli travail.

Les +: Un excellent streamer et des étages de sortie à tubes, what else ?

Les -: Vu le prix, on se passera du DSD et d’une sortie casque.

advance-acoustic.com

SILENT ANGEL BREMEN B1

La domination récente et désormais massive de la musique dématérialisée sur les supports physiques a eu deux effets, ou trois: primo la possibilité de dépasser le format CD en qualité, là où le SACD n’a pu s’imposer, secundo relancer paradoxalement l’intérêt du public pour l’analogique avec le vinyle, tertio libérer de l’espace pour des sociétés spécialisées qui se sont engouffrées dans la brèche du numérique. Silent Angel en est une émanation, basée à Zhuhai en Chine, province du Guangdong. L’entreprise a axé sa production sur tout un écosystème incluant streamers, serveurs, switches et disques durs… Le Bremen B1 est un streamer DAC de petit format muni d’un ampli casque avec une sortie jack 6,35 en façade. A l’arrière, on trouve une paire de RCA en sortie ligne, et des sorties numériques AES/EBU, I2S et S/PDIF. L’appareil se connecte en Ethernet, en wi-fi et en Bluetooth 4.2, il dispose en outre d’un connecteur M-IO destiné à un contrôle extérieur. La structure de cette machine est de type informatique bâtie autour d’un processeur deux cœurs 1,2 GHz ARM Cortex-A7. Le montage est soigné, avec une protection avancée contre les perturbations à hautes fréquences.

L’écoute

Si le boîtier est compact, le son ne l’est pas, loin Spiegel im Spiegel

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Diapason

Diapason8 min de lectureMusic
19 Rendez-vous à Ne Pas Manquer
Les 3, 4 et 5 mai, dans toute la France. Comme chaque année depuis 2007, une trentaine de maisons lyriques françaises ouvrent leurs portes et leurs coulisses lors de l’opération « Tous à l’Opéra ! » Pendant trois jours, les visiteurs peuvent assister
Diapason3 min de lecture
La Californie
Ernest Fleischmann (1924-2010). L’anniversaire fera peu de bruit, alors chantons. Né à Francfort, chef d’orchestre à neuf ans, le petit Ernest fuit l’Allemagne avec sa famille en 1936. Impresario entre Le Cap et Londres, le voici en 1969 executive di
Diapason2 min de lecture
Pianomania
▸ Mesuré, jusqu’à parfois un certain manque de poids sonore, Herbert Schuch a des idées à revendre dans le Concerto no 1 de Beethoven, en compagnie de l’Orchestre de la WDR dirigé par Tung-Chieh Chuang – le Rondo final est plein d’esprit. En bonus, l

Associés