Les rookies au charbon
ssis sur son scooter, un pied sur le rail de sécurité, Idalio Gavira regarde au loin. Le troisième secteur du circuit de Sepang est le plus long mais aussi le plus difficile à appréhender pour un jeune pilote qui découvre le MotoGP. Avec cette bosse, ce double droit et cette longue courbe à gauche qui se négocie plein gaz, la précision est de mise pour qui veut passer sous la barre des deux minutes. « Rider coach» de Valentino Rossi ces trois dernières saisons, l’ancien pilote espagnol a désormais pour mission d’aider les deux pilotes du team VR46, Luca Marini et Marco Bezzecchi . Des pilotes avec lesquels il a déjà travaillé entre 2016 et 2018, à l’époque où il s’occupait des jeunes de la VR46 Academy. précise Gavira. Rien ne lui échappe. Lorsque se réjouit le coach. Bezzecchi, troisième du dernier championnat du monde Moto2, se réjouit de son côté de ses progrès réguliers, mais aussi de sa condition physique. Surtout quand on roule dans la fournaise de Sepang… Cette année, ce sont cinq débutants qui vont se disputer le trophée du « Rookie of the Year»: le Top 3 du dernier championnat Moto2 – Remy Gardner, Raul Fernandez et Marco Bezzecchi –, Fabio Di Giannantonio et Darryn Binder. Un Australien, un Espagnol, deux Italiens et un Sud-africain. Sans surprise, c’est le vice-champion du monde qui s’est montré le plus tranchant en Malaisie. Vainqueur à huit reprises la saison passée alors qu’il découvrait le Moto2, Raul Fernandez a attaqué ses premiers tours de roues avec la RC16 du team Tech3 le mors aux dents. Pourtant, la Malaisie n’ayant plus été au programme du calendrier des Grands Prix depuis 2019, le pilote KTM n’a couru qu’une seule fois à Sepang, au guidon d’une Moto3. se félicite Fernandez. à Sepang, Fernandez a aussi profité des conseils de Dani Pedrosa. assure-t-il.
