objectif Vénus
Qui aurait cru que, des huit planètes de notre système solaire, la plus proche de nous soit l’une des plus délaissées ? Vénus, dont le nom est pourtant lié à la déesse de l’attirance irrésistible, n’est actuellement étudiée que par une seule sonde, la japonaise Akatsuki, contre douze pour Mars, rovers compris ! Les raisons d’un tel désamour sont liées à la nature infernale de la planète. Son atmosphère composée à 96% de CO2 est responsable d’un effet de serre faisant monter le thermomètre jusqu’à 490°C, devant les 427°C de Mercure, pourtant plus proche du Soleil. Sa pression atmosphérique écrase la nôtre, et n’est égalée que par les profondeurs de l'océan, avec pas moins de 93 bars. s’amuse Paul Byrne. Ce passionné, planétologue au sein de l’université Washington de Saint-Louis, aux États-Unis, militait depuis plusieurs années pour que Vénus revienne sur le devant de la scène. Face à l’omniprésence de Mars, à la fois dans les congrès et les médias, Vénus était en
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