orsque François I conclut le 13 août 1516, presque un an après sa victoire de Marignan, la paix de Noyon avec le roi d’Espagne Charles I de Habsbourg – futur Charles Quint –, les enjeux dynastiques pour lesquels le souverain français était entré en Italie semblent réglés. En renonçant à des prétentions désormais illusoires sur Naples, le roi de France voit confirmer sa souveraineté sur le duché de Milan, confortée par la paix de Fribourg avec les cantons suisses en novembre 1516. Ainsi l’Italie est-elle découpée en trois: le Nord pour la France, le Sud pour l’Espagne, le reste pour le Pape et les principautés qui jouent les arbitres. L’équilibre semble pérenne – il ne l’est aucunement. Si la guerre reprend en effet dès 1521 en
