PLACE AUX RALLY1 HYBRIDES
l faut le reconnaître: face aux enjeux soulevés par la transition énergétique, le Rallye était légèrement à la traîne. Tandis que les compétitions majeures du sport automobile ont presque toutes basculé vers l’hybride, voire l’électrique, le championnat du monde des rallyes était un peu seul dans le clan des irréductibles « brûleurs de pétrole ». Une position de moins en moins tenable socialement lorsqu’il est question d’attirer de nouveaux constructeurs ou partenaires, et juste incompatible avec l’objectif de la FIA (Fédération internationale de l’automobile) de rendre le sport auto neutre en carbone à l’horizon 2030. Incontournable aux yeux du pouvoir sportif, l’hybridation du Rallye a mis longtemps à devenir réalité. En cause: la difficulté d’introduire cette technologie sans faire exploser les budgets. Déjà que le WRC peine à conquérir les constructeurs… Les équipes traînant un peu les pieds, la FIA tape du poing en 2019 et impose la conversion à l’hybride en 2022. « Ce passage se fera à budget constant », précise alors Yves Matton, le directeur du
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