Balles en cuivre: le vrai du faux Avantages et inconvénients des monométalliques
Les balles en alliage cuivreux existent depuis 1896 avec l’invention du capitaine Desaleux, la fameuse balle D bi-ogivale en cuivre matricé, qui apporta aux militaires français un avantage technique et tactique important et entraîna l’évolution de la balle du Mauser et de tout ce qui suivit.
À la chasse, les monométalliques firent leur apparition d’abord sous la forme de balles non expansives, de gros calibre, destinées à garantir la pénétration maximale lors des tirs au cerveau sur les pachydermes ou à travers les épaules des buffles quels que soient les angles de tir. José Pardal, un chasseur portugais qui vivait en Afrique, fabriquait ses propres balles monolithiques en alliage sur son tour, bien avant les Barnes Solid. Souvent appelé pour éliminer des grands éléphants très dangereux, il travaillait sans filet et recherchait la pénétration maximale. Si Pradal avait été américain, il serait devenu millionnaire!
Ce ne sera pas son cas, mais celui de Randy Brooks, qui devient le nouveau propriétaire de Barnes Bullets en 1975, puis, jusqu’il y a peu, leader incontesté des balles en cuivre. Il part chasser le brown bear en Alaska au début des années 80 et manque de terminer à l’hôpital ou dans le ventre de l’ours. Randy accuse le manque de pénétration de ses balles (il faut toujours un bouc-émissaire).
Légende, mode d’emploi
De retour chez Barnes, il fait développer des balles expansives en cuivre pur matricé, puis retourne en Alaska avec une poignée de ses nouvelles balles glissée dans ses poches. Cette fois, il tire pour de bon un
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