QUI SONT LES CONCURRENTS DU Z 9 ?
S'il restait jusqu'à présent aux reflex type D6 ou EOS-1D X Mark III l'argument de la résistance, le Z 9 pourrait être en mesure de faire sauter cette barrière. Et bien que son autonomie n'atteigne pas les et des cadences très élevées en rafale. Tous annoncent un maximum de 30 i/s en pleine définition : en Jpeg ou en Raw compressé uniquement pour le Sony ; quel que soit le format mais avec des restrictions d'objectif, de temps de pose, d'anti-flickering ou de sujet sur le Canon ; et en Jpeg seulement pour le Z 9 qui se "contente" de 20 i/s en Raw. Mais les conditions de travail des photographes de sport les amènent de toute façon à généralement éviter les flux de travail en Raw. Pour eux, le Z 9 propose un mode singulier à 120 i/s en Jpeg et à 11 MP. Nikon fait en revanche l'impasse sur le format Heif, qui grâce à sa compression plus efficace que celle du Jpeg et à son codage sur 10 bits est de plus en plus employé par les photographes d'agences. Face au Canon, Le Z 9 peut faire valoir une définition pratiquement deux fois supérieure. Il ne possède en revanche pas le pilotage à l'œil de celui-ci, qui nous a véritablement bluffés. Face au Sony, le Z 9 possède l'avantage d'un boîtier monobloc ergonomique et résistant et un prix très nettement inférieur. Il lui manque quelques téléobjectifs en monture Z, mais un 100-400mm f/4,5-5,6 S stabilisé est en approche et un Z 400mm f/2,8 TC VR S avec téléconvertisseur 1,4x intégré est en cours de développement. Une nouvelle bague d’adaptation FTZ II plus ergonomique en prise de vue verticale fera également sa sortie en même temps que le Z 9.
