Olaf Scholz, autoritaire et anti-écolo: ça promet!
Une tape amicale dans le dos pour l’un, un hommage appuyé pour l’autre… Lors de la présentation du contrat de la nouvelle coalition, le 24 novembre, Robert Habeck et Christian Lindner, le patron des Verts et celui des libéraux, qui se retrouveront tous deux dans le premier gouvernement post-Merkel, ont multiplié les signes de connivence et d’allégeance à l’endroit du nouveau chancelier, Olaf Scholz – un leader « fort ». Car le chef, c’est lui. S’il sait écouter et trouver des compromis, le « roi Olaf » – son surnom lorsqu’il était maire de Hambourg – est un solitaire, qui n’aime guère partager le pouvoir. Cette fois, pourtant, il va devoir s’y employer, lui qui se retrouve à la tête d’une alliance inédite.
Qui aurait imaginé pareil scénario? Malgré sa grande expérience politique, Scholz n’avait, jusqu’à présent, jamais pris la lumière. On ne trouve d’ailleurs pas de biographie de lui. Durant la campagne, il s’est identifié à Angela Merkel, dont il a revendiqué l’héritage, même s’il n’est pas du même bord. Une stratégie gagnante, face à des adversaires qui ne transpiraient pas la stabilité. Comme elle, il sait garder la tête
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