Un grand pin sylvestre
Lorsque je dédicaçais l’un de mes livres, je dessinais souvent un arbre à deux troncs penchés vers la droite, un arbre « père et fils » (ou mère et fille, comme vous voulez) avec assez peu de végétation. Cet arbre n’existait que dans mon imagination. Et... lors d’une balade en montagne pour chercher des yamadori en 2013, je tombe sur un pin sylvestre de plus de 4 mètres de haut. Je comprends vite qu’en lui coupant la cime, j’ai « mon arbre » sous les yeux.
Avec mon ami Jean-Paul, nous décidons de tenter de prélever le pin avec un maximum de précautions. La tâche n’est pas facile, et est longue. L’arbre pousse dans une pente très caillouteuse et nous voulons préserver un maximum de racines. Nous réussissons à le sortir avec une belle motte, mais ensuite, il faut le porter sur près d’un kilomètre sur un versant très escarpé et glissant...
Analyser l’arbre
En deux ans, j’ai tout
