COCORICO AU CADRAN
L’horlogerie française n’est pas une nouvelle mode. Dès 1518, François Ier inaugura la première montre « française », signée d’un certain Julien Coudray. Marie-Antoinette collectionnait les garde-temps et avait un faible pour Abraham-Louis Breguet. Il fut un temps où l’horlogerie devint une vraie richesse nationale. C’est dans le Doubs que tout a commencé. Les paysans occupaient leur hiver au « travail sur fenêtre » qui consistait à produire des composants en profitant de la lumière du jour. En 1860, Besançon produisait jusqu’à 90 % des montres françaises.
Avec le temps, la siècle, lorsque le réformateur Jean Calvin bannit le port des objets ornementaux, forçant orfèvres et joailliers genevois à se reconvertir avec précision et succès. Si le nombre d’horlogers bisontins a largement diminué, l’industrie made in France n’a pas dit son dernier mot. Avant la crise sanitaire, la production avait même augmenté de 9 % en 2019, pour un chiffre d’affaires de 349 millions d’euros. Des marques, certaines restées fidèles à la Franche-Comté, tirent leur épingle du jeu face aux géants suisses en misant sur leurs spécificités et leur excellent rapport qualité-prix.
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