DAVIDE TARDOZZI “MONTRER LE CHEMIN, C’EST POUR NOUS POSITIF”
Davide, ce début de saison est décidément contrasté pour Ducati. Au Qatar, les Desmosedici ont réalisé une démonstration de force, mais ce sont les Yamaha qui ont remporté les deux premières courses. Vous n’étiez pas trop frustrés en quittant Doha?
Si, un petit peu… C’est vrai que le Qatar est l’un des circuits où nous sommes généralement favoris pour la victoire. Mais bon, on a quand même fait deux bonnes courses avec quatre places sur six sur les deux podiums. On a démontré que notre moto était compétitive et je pense qu’on peut être contents, même si bien sûr, nous aurions aimé gagner.
En tout cas, cela a une fois de plus démontré que la puissance et la vitesse de pointe ne font pas tout…
Bien sûr, mais ça, nous le savons depuis longtemps. Sur tous les circuits, il y a plus de virages que de lignes droites. Disons que la puissance est quelque chose d’important. On a vu au Qatar que cela aide bien les pilotes et que cela fait partie de la performance. Avoir une moto rapide n’a jamais été un handicap. Après, on connaît nos points faibles et on travaille pour les améliorer.
C’est une histoire qui ne date pas d’hier. En huit saisons chez Ducati, Andrea Dovizioso n’a jamais cessé de se plaindre d’une machine difficile à inscrire dans les virages. Pourquoi est-ce
