QUARTARARO PLIE MAIS NE ROMPT PAS
ainqueur fin juin aux Pays-Bas, Fabio Quartararo a repris le chemin de la compétition début août en montant sur la troisième marche du podium du Grand Prix de Styrie, faisant ainsi honneur à son statut de leader. Le circuit de Spielberg étant loin d’être le terrain de jeu préféré des pilotes Yamaha, le Français avait de quoi se montrer satisfait à l’arrivée. Et sans la pluie qui bouleversa les derniers tours du GP d’Autriche, Fabio aurait pu ajouter place après avoir dû repasser par les stands pour changer de moto. Deux semaines plus tard, le GP de Grande-Bretagne lui a permis de renouer avec le succès. Pourtant malmené au départ, le Français a pris son temps pour passer en tête et filer vers la victoire, sa cinquième de la saison. Éric Mahé fut l’un des premiers à féliciter son protégé au parc fermé. se réjouit le manager du pilote Yamaha. Le Grand Prix d’Aragon organisé quinze jours plus tard à Alcañiz s’est avéré plus compliqué pour le Français. Fabio s’attendait de nouveau à souffrir sur un circuit qui ne lui a jamais vraiment réussi et dont les longues lignes droites ne font guère l’affaire d’une Yamaha toujours un peu faiblarde en vitesse de pointe. Mais tout de même pas autant… Parti aux côtés des deux Ducati de Bagnaia et Miller, il a vite rétrogradé. Dès la fin du premier tour, il pointait en 7 position. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée à la 8 place, à seize secondes de Bagnaia, soit son plus mauvais résultat depuis le début de la saison: Or, sur un circuit qui met en défaut le moteur de sa machine, ne pas pouvoir attaquer au freinage et se retrouver à la peine à l’accélération s’avère rédhibitoire. poursuit Quartararo. D’ailleurs, personne, dans l’entourage du pilote Yamaha, ne s’inquiète. se félicite Diego Gubellini, son chef mécanicien.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits