ne se lasse jamais de Venise, ce « songe posé sur le bord de la mer »… un songe dans lequel on plonge toujours avec émerveillement. De l’aéroport, on saute dans un (bateau-taxi) rutilant, genre Riva en teck laqué, dirigé adroitement par un beau brun aux yeux bleus lagune, pour rejoindre, cheveux au vent, la Sérénissime. Sur le Grand Canal qui serpente au cœur de la cité des Doges défilent des palais somptueux ou délabrés, témoins de la splendeur passée. La lumière joue à cache-cache avec les façades ocre et les dentelles de marbre. On imagine les navires revenant d’Orient, remplis de marchandises précieuses - épices, ivoire, ébène, lance notre conducteur en accostant au ponton d’un authentique surmonté de deux obélisques singuliers. Nous apprendrons plus tard qu’ils font honneur à l’Amiral Coccina, dont la famille de riches commerçants et navigateurs aguerris a fait construire ce palais en 1550.
Palazzo sur l’eau
Aug 27, 2021
4 minutes
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