Designers, la French touch
Philippe Starck (1 et 2)
endons à César ce qui est à César: avec plus de 10000 créations – un certain paradoxe tout de même pour ce chantre actuel de la dématérialisation – Philippe Starck, designer protéiforme par excellence, remplirait aisément à lui seul toutes les pages de ce dossier. Pour preuve: une salle permanente lui est consacrée depuis 2018 au MAD Paris, et il a son effigie au musée Grévin. Dans les années 80 et 90, non content d’avoir remis le design français démocratique sur le devant de la scène internationale (fauteuil tabouret brosse à dents pour Fluocaril, plan de maison pour le catalogue des 3 Suisses, flambeau olympique des JO d’Albertville…), cette superstar tricolore a piloté Tim Thom (la cellule de design de Thomson Multimédia) et aménagé les Bains Douches, à Paris, ainsi que lesépanouie en France, notamment au Meurice, au Royal Monceau ou au Mama Shelter. On lui doit également, pèle-mêle, la des éoliennes, des yachts (le dessiné pour Steve Jobs) et autres motos, concept-cars et Naturellement, les éditeurs de mobilier se l’arrachent, italiens en tête: Alessi (presse-citron Flos (lampes et Cassina, Driade, Cassina ou Kartell (les chaises iconiques et best-sellers et Pionnier il a imaginé, l’an dernier, avec Kartell et Autidesk, la chaise qui, comme son nom l’indique, a été dessinée par une intelligence artificielle briefée par ses soins pour maximiser l’utilisation du plastique 100% recyclé. Rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’il a nommé sa propre société Ubik, en hommage au maître de la SF, Philip K. Dick.
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