Quand on n’a que l’amour
Pendant les cinq années qu’il a passé derrière les barreaux, le journaliste et écrivain turc Ahmet Altan, condamné par le régime d’Erdogan, paru il y a deux ans alors même qu’il croupissait toujours en prison, il revient cette fois avec un autre texte écrit en captivité, un roman magistral, point d’exclamation littéraire à sa libération surprise au printemps dernier. Comme un pied de nez à son enfermement, il n’est question ici que d’amour et de vie. Récit d’apprentissage, son roman raconte l’histoire de Fazil, un jeune étudiant en lettres qui découvre les vertiges de la passion. Pris en étau entre son obsession pour Madame Hayat, une femme qui pourrait être sa mère mais qui, parce qu’elle est farouchement libre, l’ensorcelle, et sa fascination pour une camarade d’université militante, le jeune homme découvre les affres du dilemme amoureux en même temps qu’il voit son monde basculer dans l’obscurantisme.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits